top of page

Et si je me laissais une chance...

Lettering & tétine


J’ai toujours aspiré à être une autre. J’admirais des frères et sœurs ou même des gens du monde et soupirai, me désespérant de la vie que je menais. Il y avait souvent cette pointe d’envie, qui me faisais m’indigner en moi : pourquoi pas moi !? Cette attitude, je l’ai toujours eue à vrai dire. Je n’ai jamais été satisfaite de la personne que j’étais. Je regrettais d’être une fille, étais gênée par mon prénom (oui, oui, moi je me serai appelée Esther !), enviais mes amies et leurs beaux cheveux lisses. En d’autres termes, j’étais ce qu’on appelle une aigrie.


Et malheureusement, en tant qu’aigrie, je n’attirais que ceux qui créaient en moi des frustrations. Sans compter que la vie et son lot de mésaventures, ne m’ont pas épargnée. J’étais donc à la vingtaine une jeune femme perdue, brisée et aveugle. Il m’était impossible de voir la personne que j’étais : la fille aimante et fidèle, la sœur un peu timbrée, l’amie un peu boulet et surtout une personne pleine de rêves et de talents.


Oh ! Il y en a eu des récifs où les élans de mon cœur se sont brisés. Et en fin de compte, maintenant que je m’assume, je peux dire : et tant mieux qu’il y en a eu ! Tant mieux parce que seule l’âme éprouvée peut goûter pleinement la joie de vivre ; seul celui qui a connu le plus profond des abîmes, peut savourer et comprendre combien grande est la chance de contempler le soleil. Bon je ne vais pas non plus te la jouer mythe de la caverne, mais il y a une chose qui est certaine pour être réellement libre, il faut pardonner.



Accepter ses blessures et pardonner


Oui pardonne les erreurs de ceux qui t’ont offensé.e, de ceux qui t’on traité.e comme un.e moins que rien. Oui tu te souviens de cette prof de maths en 6ème qui t’a humiliée… Des histoires comme celle-ci nous en avons tous qui se cachent dans les tréfonds de notre mémoire, bien tapies, comme des poussières qu’on a rassemblées sans pour autant les jeter. Le pardon n’est pas une chose à donner : il s’agit d’un style de vie. Le pardon c’est que tous les matins, tu refuseras de te souvenir de ces injustices que tu as vécues. Et tu décideras de croire que oui tu es une personne merveilleuse et que oui tu es toi aussi douée de talents et que tu comptes aux yeux de ton créateur. Le pardon est le style de vie dans lequel tu choisis plutôt de croire ce que ton Dieu dit à ton sujet plutôt que ce que les hommes, limités et faillibles ont dit à ton sujet : le style de vie où tu vis par l’esprit et non par la chair ; le style de vie où tu t’acceptes comme tu es : merveilleuse et splendide !



Fais-toi grâce !


Du coup à partir de ce moment, pourquoi te blesserais-tu mentalement ? Pourquoi dirais-tu à ton âme : tu es bête/conne/stupide ? Pourquoi accepterais-tu d’entendre des propos qui t’injurient, qui te rabaissent ?


Jamais sans mes sneakers !
Jamais sans mes sneakers !

De même il m’est dorénavant impossible d’accepter sur ma vie les propos de ceux qui ne connaissent pas le plan que Dieu a formé pour ma vie. Je te dirai que d’un point de vue identitaire, j’ai pleinement fait la paix avec la France et le reste du monde. Je suis française, avec cette irrésistible note épicée de Côte d’Ivoire, même si elle est vraiment très subtile. Je suis citoyenne du monde, mais surtout citoyenne du Royaume des Cieux. Et je choisis d’être celle que je suis : la fille qui ne délaissera au grand jamais sa paire de sneakers, parce que c’est juste INDISPENSABLE quand tu dois crapahuter dans Paris.



Sois toi


En résumé je t’écrirai cela : Adieu angoisse ! Bonjour paix ! Les gens apprendront à t’aimer comme tu es ! Et ceux qui ne veulent pas t’aimer comme tu es, bien… Ils ne t’aimeront pas ! Luc Dumont disait très justement dans l’un de ses vlogs* : pourquoi me soucierai-je de l’opinion de personnes qui dans cinq minutes auront totalement oublié que nous avons parlé et qui de toute manière ne se préoccupent pas de moi ?! Alors décharge-toi de tout fardeau et sois toi, sois merveilleusement toi ! Crois en toi et investis sur toi !


Cet article a été inspiré par le combat de Caster Semenya, hyperandrogène, qui n’a plus le droit de courir sans se soumettre à un traitement hormonal pour faire baisser son taux génétiquement élevé de testostérone.


Dans la vie je ne ferai jamais l’unanimité, par contre je me dois de demeurer intègre : fidèle à mes principes, fidèle à mes valeurs !


Et si comme moi, toi aussi tu te laissais une chance d'être celle que tu es ? Tu comprendras alors que le monde a désespérément besoin de toi !


Bien à toi,


Celvie


39 vues2 commentaires

Posts récents

Voir tout
bottom of page